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Le mariage n'est pas une fin en soi. #nouveau #mariage #suivezmoi #trending #topic

Dernière mise à jour : 25 avr. 2019


"Quand est-ce que tu te maries?", "Tu es déjà en âge de te marier hein!", "A ton âge j'étais déjà marié(e). J'avais même déjà deux enfants". "Hum!Une vieille fille/Un vieux garçon comme toi, tu es encore célibataire pourquoi? Comment?".


Qui parmi nous, trentenaire (ou dès la fin de sa vingtaine) n'a pas entendu ces questions plus de fois qu'il n'en faut? Que le premier se lève afin que je lui lance un caillou en plein visage pour mensonge éhonté et effronté. Moi j'ai arrêté de compter. J'ai arrêté (enfin je pense), de m'énerver et de sentir mon sang bouillir à travers mes veines et artères à chaque fois que cette question m'est posée. Pourquoi? Parce que j'ai compris que je ne pourrai pas empêcher ceux qui me la posent de le faire. Il s'agit d'oncles, de tantes, de grands cousins et cousines, de voisins du quartier (vous savez aussi bien que moi que lorsque vous grandissez en #Afrique, vos voisins - je parle bien évidemment des parents- ont presque autant le droit de vie et de mort sur vous que vos #parents). Ces derniers n'échappent donc pas à cette catégorie d'inspecteurs du #mariage. A mon sens, les seules personnes légitimes qui devraient nous poser cette question, sont nos parents, ceux grâce à qui nous sommes sur cette terre et qui ont tout sacrifié pour nous. Il se trouve qu'ils sont souvent les moins pressés sur le sujet. En tout cas, chez moi c'est le cas. La question revient souvent mais pas tant que ça. Mes frères et sœurs et moi sommes-nous bénis? Ou bien sommes-nous épargnés par le fait que mon grand frère se soit déjà #marié? Si tel est le cas, je te dis donc merci à toi grand frère. Je te dois une bière ou un verre de vin. Une bière de préférence. C'est moins cher!


Le mariage n'est pas une #panacée. Je ne le considère pas comme tel et je pense ne pas être le seul. De plus, il n'est pas une fin en soi. Il n'est pas censé l'être en tout cas. Il n'est pas un domaine de compétition ou de mesure de #réussite. Je ne le considère pas comme tel et j'espère ne pas être le seul. Il n'est pas synonyme de #bonheur, ponctuel ou éternel. D'ailleurs, il est souvent tout le contraire. On peut être tout à fait #heureux sans être "#Monsieur de/ ou #Madame de". Je suis persuadé de ne pas être le seul à envisager les choses de la sorte.


Le mariage au-delà de l'institution légale qu'il est, devrait avant tout être (en tout cas de nos jours), l'union de deux personnes qui s'aiment tendrement, sincèrement et assez solidement pour se dire qu'elles seront ensemble du moment où est scellée leur union, jusqu'à ce que la mort les sépare, leur #amour les ayant porté jusque-là. N'est-ce pas ce qui se dit dans les #vœux? Je serai avec toi à tes côtés, dans la #richesse ou la #pauvreté, dans la #maladie ou la #santé, jusqu'à ce que la mort nous sépare (je paraphrase, vous l'aurez compris pour ceux d'entre vous qui les maîtrisez car vous les avez déjà dits ou parce que vous vous entrainez à les dire). Hum! Je tiens ces mots en trop haute estime ainsi que les vœux que je ferai éventuellement un jour, pour ne pas les dire sans les penser et les ressentir vraiment. Le #mariage c'est aussi s'aimer fortement, assez fortement pour se dire qu'on va supporter de voir pendant les vingt, trente, quarante années qui viennent, la tête de la personne qu'on #épouse, tous les matins au réveil. Qu'on va accepter de potentiellement voir son corps se transformer sous l'effet d'un ventre bedonnant, de moins de force dans les bras, de cheveux qui tombent, d'une ou plusieurs grossesses, de rides... et de se dire qu'on va accepter de vivre avec cette personne, de l'aimer et la chérir malgré la jeunesse qui s'en va, la vieillesse qui s'installe avec ses ravages que l'on sait souvent destructeurs. C'est ça aussi le mariage. Gardons-le bien en tête.


Cela dit, nous ne vivons pas dans la même #époque que nos parents. La conception du mariage dans la #société n'était pas la même qu'aujourd'hui, en tout cas, pas celle que je me fais. Peut-être que si j'étais né 60 ans plus tôt je verrais les choses différemment? Qui sait? Lors d'une récente discussion avec ma #mère autour d'une bonne bouteille de vin après avoir englouti un bon repas, (le ventre plein, les oreilles sont tout ouïe, c'est connu) elle nous faisait savoir qu'à leur époque, il était impensable d'avoir 25 ans et de ne pas être marié(e). Elle l'a été à 22 ans. Mon #père en avait 26 (il était en retard d'un an celui-là). C'était en 1977. Elle était #belle, il était #stylé. Il l'a séduite, elle a succombé. Ils se sont mariés et un an plus tard, ma sœur ainée était là. Ils avaient en l'espace de deux ans accompli ce que la société, leurs parents et tout le monde attendaient d'eux: mariés et parents. Elle nous a fait savoir que c'était mal vu de ne pas l'être, notamment pour une #femme qui était parfois considérée comme pestiférée si elle ne l'était pas. Lisez entre les lignes: le poids du mariage pesait plus sur les femmes que les hommes, bien que ces derniers doivent leur en faire la demande au préalable. Allez savoir... Bref, je ne vais pas faire de digression. Nous lui avons fait savoir que c'était il y a quarante ans et que ce qui s'appliquait quatre décennies plus tôt, n'avait pas forcément vocation à l'être aujourd'hui. Ça n'a pas été aisé car ma mère bien que #progressiste dans ses idées, est quand même d'une autre #génération que la nôtre. On la comprend donc. On lui a fait savoir que le mariage peut attendre qu'on ait 28 ans, 34 ans, 40 ans et plus. On peut trouver son bonheur, son/sa partenaire de vie à tout âge et pas à celui auquel la société et ses standards nous imposent d'en trouver un(e). Il s'agit avant tout d'être heureux n'est-ce pas? Vu qu'on ne se marie pas pour #divorcer (en principe, même si le #divorce existe pour une raison). On se marie et se lie à l'autre pour la vie. Autant être sûr de son choix et si pour cela il faut attendre, alors attendons, attendez. Mieux vaut être seul que mal accompagné, on ne le dira jamais assez.


J'ai eu 32 ans cette année et je ne suis pas marié. Je ne vois même pas un bout de #fiançailles poindre à l'horizon. Je n'en suis pas moins heureux ou plus malheureux que quiconque. Cela ne veut pas dire que je ne souhaite pas avoir une relation stable dans laquelle je vais m'épanouir. De ma génération, j'en connais des tas qui sont déjà casés, mariés depuis quelques années et d'autres qui le seront très prochainement. Certains sont je le pense (et l'espère vivement) heureux. D'autres malgré les #apparences, ne le sont pas. Je le sais, ils le savent, et tout le monde le sait. Pourquoi? Beaucoup ont succombé à la pression des parents et de la société. Certaines se sont dit: "mon horloge biologique tourne et tourne vite. Je dois me marier, faire mes enfants et être tranquille sur ce point là". Si tant est qu'elles puissent être tranquilles dans un mariage malheureux. Certains parce qu'on est plus respecté dans une entreprise ou lors des réunions familiales (les raisons des uns et des autres les engagent, essayons de ne pas juger -c'est dur hein- mais essayons), prennent épouse afin d'être vus comme "responsables". Comme s'il ne fallait pour être un adulte responsable et respectable, que se marier. Au-delà de ce qui les a poussé à signer ce lourd #contrat, ces unions sont souvent entachées d'infidélité notoire, de la part de l'un ou des deux partenaires. Vous me direz, une #infidélité n'est souvent que trop considérée chez nous comme n'étant pas un motif de divorce. Enfin, quand il s'agit de l'homme qui est #infidèle. Je ferai un billet sur le sujet des relations extra-conjugales une autre fois. Soyez patients mes chers lecteurs. Tout vient à point à qui sait m'attendre. Oui, vous avez bien lu, m'attendre. En plus de ces infidélités, des violences conjugales sont souvent à déplorer. Un autre sujet dont je parlerai avec vous. En résumé, beaucoup d'unions de pacotille, de mariage malheureux qui auront probablement des répercussions négatives sur les enfants qui en naîtront. Attendez. Attendons.


Ne finissons pas sur une note négative et pessimiste. Les mariages heureux existent. Des unions solides et sereines on en trouve. Que ce soit à l'époque de nos parents ou dans la nôtre, il y en a. J'en connais et sans pouvoir jurer de ce qui se passe dans l'intimité de chacun, j'ai des exemples autour de moi. Vous en avez aussi. Il me vient en tête une très chère et tendre amie, une des personnes qui me tient le plus à coeur ici bas, que j'ai rencontrée voilà maintenant près de 15 ans. Elle est aujourd'hui mariée et mère de trois beaux #enfants. Son mari et elle, je les ai toujours connus ensemble. C'est comme disent nos amis anglo-saxons, son "high school sweet heart" Des épreuves ensemble ils en ont bravé, ayant été parents très tôt. Sont-ils parfaits? Je n'en jurerai pas. Ont-ils des problèmes dans leur couple? Sûrement. Mais se battent-ils pour les surmonter? J'en suis persuadé. Vivront-ils l'un près de l'autre toute leur vie? Je le leur souhaite du fond du coeur. They are "Goals" comme disent nos amis américains. Donc oui, de bons mariages il y en a et c'est ce que je souhaite à chacun de vous.


Mes parents lors de leur mariage ont reçu un cadeau, un tableau qui énonçait dix maximes sur le mariage. Parmi elles: "Le mariage c'est comme les melons. On peut en trouver des bons". Que chacun comprenne ça comme il peut. A bon entendeur...


Céd!





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